Le renfort d’un GIFF (composé de quatre camions citernes feu de forêts (CCF), ainsi qu’un véhicule léger hors route (VLHR) avec à son bord un chef de groupe Feu de forêt (FDF3)) a très vite été demandé. Puis trois autres GIFF ont été engagés peu après pour lutter contre un front de flamme d’environ 2km, entraînant le déclenchement d’un chef de colonne feu de forêt (FDF4).
Une reconnaissance aérienne a été effectuée par un hélicoptère. La surface estimée était de 200ha de brûlés et presque autant de surface menacée.
Plusieurs rondes auront été nécessaires pour venir éteindre totalement l’incendie.
[See image gallery at udr45.fr] ]]>CCR et VCG Malesherbes
CCF4 Pithiviers
CCF2 Sermaises
CCF4 Beaune-La-Rollande
VLHRP Lorris
Véhicules engagés:
C’est à 5 km du CSP, dans la commune de Chanteau, au cœur de la forêt d’Orléans, que nous avons passé la journée. Les stagiaires sont accompagnés par trois conducteurs et deux formateurs, le Capitaine Thomas FLAMANT et le Lieutenant Patrick BLANLUET. Durant les manœuvres, les sapeurs-pompiers étaient déployés en Groupe d’Intervention Feux de Forêt (GIFF) composé de 4 Camions Citerne Feux de forêt (CCF) et de deux Véhicules Léger Hors Route (VLHR). Le FDF1 permet d’acquérir le statut d’équipier Feux de Forêts. Il existe quatre autres niveaux :
– FDF2 : les chefs d’agrès
– FDF3 : les chefs de groupe
– FDF4 : les chefs de colonne
– FDF5 : les chefs de site
Vers 9h, le convoi s’est dirigé au carrefour du « Chêne de l’évangile ». « Je suis contente d’être en formation FDF1, c’est une formation dont on entend beaucoup parler » a confié Adeline, SPV depuis 4 ans. Au cours de la journée, tous ont beaucoup marché, certains ont porté jusqu’à 30 kg sur le dos. C’est donc autour d’un pique-nique convivial que tout a commencé. Après avoir pris des forces, les stagiaires se sont préparés pour faire une manœuvre longue distance de 760m. Alors que les conducteurs sont restés près des véhicules, les autres se sont aventurés dans la forêt. Trois CCF ont servi à alimenter le premier en eau, ce dernier permettant d’envoyer de l’eau à la lance. « Ouvrez ! », c’est ce que l’on entendait dès qu’une division était établie, afin de faire avancer l’eau au fur et à mesure.
Alors que nous nous enfoncions profondément dans la forêt, nous sommes arrivés au bout des 760 mètres de marche, et les apprenants ont pu « éteindre» le feu fictif. Une fois l’action accomplie, il était temps de faire demi-tour. « Enlevez les tuyaux dans l’ordre et attendez-vous pour rentrer groupés » ont ordonné les formateurs. Une fois les tuyaux rangés, un petit débriefing s’imposait : « Ce type de manœuvre doit se réaliser de façon rigoureuse et ordonnée. » a expliqué le Capitaine Thomas FLAMANT.
Pas le temps de se reposer, place à un nouvel exercice : la défense d’un point sensible. Les sapeurs-pompiers se sont positionnés autour d’un point de gaz, afin de protéger le site. Cette stratégie s’applique également pour les habitations, les pylônes, etc.
Une fois les CCF réalimentés en eau, les stagiaires ont clôturé la matinée par une manœuvre d’auto-défense. Après avoir garés les CCF autour du VLHR, les sapeurs-pompiers ont établi des lances « queue de paon ». De cette façon, l’eau est projetée comme « un parapluie » sur les véhicules. Cet exercice impressionnant leur aurait permis de se protéger s’ils étaient piégés par les flammes.
Après une pause déjeuner bien méritée, l’après-midi était une succession de manœuvres : ligne d’appui, ligne offensive, remplissage par hydro-éjecteur, attaque de flanc, auto défense… Il ne s’agissait pas uniquement d’apprendre, mais de développer des automatismes de rapidité et de précision.
A la fin de la journée, tous étaient contents d’avoir mis en pratique ce qu’ils avaient appris les jours précédents, même si la journée fût fatigante. Les deux formateurs sont satisfaits de leurs stagiaires. Il ne leurs restera plus qu’une journée, dédiée une nouvelle fois aux manœuvres, mais aussi au rangement, au nettoyage, et au bilan de fin de stage.
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